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Olivier Péru & Patrick McSpare : Les Haut Conteurs T5 - La mort noire
Pocket - 441 pages - 8,10€
Rome, dernière destination du périple européen des Haut-Conteurs. Un tome double pour conclure une série à succès.
Rome, automne 1193. Humbles ou puissants, les gens meurent par milliers, foudroyés par la Mort Noire. De sinistres semeurs de peste y veillent, hantant les rues et les collines de la ville. Les Haut-Conteurs semblent être les seuls à pouvoir arrêter ces créatures. Mais, accusés de sorcellerie, pourchassés par la foule qui les adulait hier encore, ils deviennent les jouets d’un ennemi fait d’ombres et de secrets. Alors que le temps joue contre eux et le monde entier, Roland, Mathilde, Salim et Corwyn voient se réaliser les pires prophéties du Livre des Peurs. Ainsi, l’heure est venue de tout comprendre, comme Roland le pressentait, lui, l’enfant maudit piégé dans un combat inégal contre son destin. Pourtant, il n’abandonne pas et se battra jusqu’au bout de son ultime aventure. Car nul mieux qu’un Haut-Conteur ne sait quand une histoire doit trouver sa fin...Mon avis :
Et voilà, avec ce dernier tome, j’ajoute une série terminée à ma bibliothèque et quelle série ! Je suis époustouflée ! Je sais que j’ai déjà montré mon amour pour cette série dans les avis des tomes précédents mais alors cette fin !
Après toutes leurs aventures, les Hauts Conteurs sont en danger. En effet, la mort noire court et fait de multiples victimes. L’Ordre Pourpre devient le bouc émissaire de la maladie grâce à de savants stratagèmes de leur ennemi de toujours, Mots Dorés. L’Ordre résistera-t-il à cette nouvelle épreuve ? Quel est ce mystérieux démon qui se cache sous les fondations de Rome ? Roland et ses compagnons embarquent pour leur dernière aventure.
J’avais peur de lire ce tome parce que je ne voulais pas voir cette série se finir tant je me suis attachée aux personnages et au contexte. Néanmoins une envie soudaine est arrivée et j’ai dévoré ce cinquième tome rapidement et quel tome ! Malgré une certaine lenteur due à la chasse ardue du démon et aux multiples intrigues transversales, on se prend rapidement au jeu comme durant les tomes précédents et on ne peut que frissonner, trembler avec nos chers Hauts Conteurs car, cette fois-ci, le sort semble leur être défavorable… Ce tome a totalement chamboulé mes attentes, je ne m’attendais à absolument rien de tout ce qui s’y est passé ! La fin, les révélations m’ont littéralement choqué, il est rare que je me fasse avoir par un livre mais là on peut dire que je n’avais pas vu une once de quoique ce soit arriver et j’adore ça ! Par contre, je vous préviens tout de suite, c’est un tome beaucoup plus noir que les quatre précédents, les deux auteurs ne ménagent pas leurs personnages et j’ai plus d’une fois eu un gros pincement au cœur devant tant de machiavélisme mais avouons que c’est ce machiavélisme qui fait souvent les grands auteurs comme les deux spécimens que nous avons ici.
Les personnages ont terminé leurs évolutions, ce sont tous des adultes et cela se ressent dans ce tome qui se destine à un public presque adulte et moins jeunesse selon moi. Tous m’ont attendri, même Mots Dorés et leurs destinées sont inimaginables avant de les avoir lues ! Les nouveaux personnages, c’est-à-dire surtout les nouveaux méchants, font froid dans le dos. Je ne vous dirais pas leurs noms car cela vous spolierai tout mais attendez-vous à une déferlante de « c’est pas vrai ?! » lors de votre lecture.
En ce qui concerne, l’écriture et les illustrations des deux auteurs, c’est toujours aussi délectable à lire. Je prends toujours un immense plaisir à me plonger dans leur récit et cette série va grandement me manquer mais j’irai me consoler dans d’autres de leurs œuvres.
En conclusion finale de cette grande série, j’ai presque envie de vous dire qu’il vous est obligatoire de la lire, oui oui à ce point ! C’est une série époustouflante où l’amour, l’amitié et le courage tiennent les rôles principaux dans des personnages hauts en couleurs qui ne peuvent que vous plaire ! Foncez !
Tags : Les Haut Conteurs, Olivier Péru, Patrick McSpare, Pocket Jeunesse, Pocket
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