• InstagramEuh, hello, coucou ?

    Je ne sais pas si beaucoup de personnes passent encore par ici mais je tenais à vous informer au cas où, que ce blog est comme qui dirait un peu mort (nooon sans blague !) mais je lis toujours et je chronique toujours ! 

    Si le coeur vous dit je vous invite à me rejoindre sur instagram où je poste tous mes avis maintenant en m'amusant en plus à faire de jolies photos (en tout cas je les aime bien haha). 

     

    https://www.instagram.com/loveofbook/

     

     


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  • Preston & Child : Une enquête de l'inspecteur Pendergast T2 - Le grenier des enfers Deux cadavres sauvagement mutilés repêchés dans les égouts de Manhattan. Des blessures à faire froid dans le dos qui n’ont été infligées i par un homme, ni par un animal. Une vague d’assassinats sanglants qui décime les sans-abri. Tous les indices et témoignages permettent de dresser le portrait d’une créature mi-humaine, mi-mutante, aussi dangereuse qu’intelligente.

    Alors qu’une psychose collective s’empare de la ville, policiers et scientifiques traquent la bête dans le New York souterrain, au sein d’un labyrinthe de stations de métro abandonnées, de tunnels et de galeries lugubres, jusqu’au « Grenier des Enfers, là où se cache l’ultime secret du monstre.

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    Après avoir lu il y a quelques années Relic des mêmes auteurs (qui est considéré comme le premier tome de la série Pendergast même si ceux-ci peuvent se lire indépendamment), j'ai eu envie de continuer la découverte de la série qui m'avait tant happée. Bien que ce tome soit passionnant, je l'ai trouvé légèrement en deçà du premier tome : je m'explique. 

    Dans ce second tome, nous suivons toujours nos personnages de chocs qui m'avaient tant plu dans Relic : Pendergast, D'Agosta, Docteur Green et Smithback. Ils se trouvent face à une série de meurtres morbides, perpétrés de manière étrange. En effet, les corps sont retrouvés déchiquetés et sans tête. Qui ou quoi, s'amuse à disséminer des corps, dans quel but ? 

    Cette enquête ne fut pas des plus simples pour les personnages et ce que j'apprécie chez les auteurs c'est qu'ils font ramer leurs personnages : ils ne comprennent pas tout d'un seul coup miraculeux ce qui nous donne une impression de réalisme tout bonnement effrayant ! On les suit dans l'enquête, on se remue les méninges avec eux, on formule des théories rapidement balayées par de nouveaux éléments, bref : on se prend au jeu. 

    Petit bémol cependant : le jargon médical utilisé peut parfois être un peu déroutant et je me suis retrouvée plus d'une fois en train de googler le vocabulaire pour tenter de bien tout comprendre ce qui ralentissait considérablement ma lecture et cassait la pression du suspense, quel dommage ! 

    Je ne m'attarderai pas plus que cela sur l'intrigue passionnante car j'aurai peur de dévoiler quelques éléments importants mais sachez que je ne me suis jamais ennuyée un seul instant et que, pour notre plus grand plaisir, le grand moment de dénouement n'est pas expédié en une misérable dizaine de pages : on supporte le carnage et les descriptions qui vont avec un bon petit moment et je peux vous le dire : on ne lâche pas le livre des yeux ! Seuls bémols : certains événements et annonces étaient  trop prévisibles pour des personnes habituées à ce genre littéraire ce qui m'a un petit peu gâché la lecture par moments. 

    Concernant les personnages, j'ai adoré les suivre et surtout les retrouver. Je les avais adoré dans le premier tome et je n'ai qu'une hâte : les retrouver dans les suivants ! Ils sont tous complémentaires et ils évoluent petit à petit dans les tomes ce qui agrandit l'envie de continuer la série : le docteur Green prend petit à petit du caractère, la relation entre Pendergast et D'Agosta est de plus en plus complice et drôle : j'adore, j'adore, j'adore ! 

    L'écriture de Preston & Child est pleine de détails, de descriptions poussées et on a véritablement l'impression d'être à l'intérieur de l'histoire pour notre plus grand plaisir et grand malheur à la fois ! Combien de fois n'ai-je pas sursauté quand on me sortait de ma lecture ! Ils savent créer un suspense et une atmosphère palpables ce qui est clairement nécessaire selon moi à un excellent thriller ! 

    En conclusion, c'est une série à découvrir en urgence malgré les petits bémols soulevés. Je n'ai qu'une hâte : me commander au moins les deux tomes suivants pour enchaîner et suivre les personnes dans leurs enquêtes horrifiques ! 


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  • Sebastian Fitzek : Le voleur de regardsUne vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver.

    Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards...
    Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
    Alexander se retrouve pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau.
    Zorbach a 45 heures pour retrouver l'enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé...

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    Ah Fitzek ! Cet auteur est pour moi une valeur absolument sûre en matière de thrillers psychologique alors quand, désirant me remettre à la lecture, j'ai dû choisir un livre, je me suis directement tournée vers lui. 

    Dans ce roman nous suivons Alexander, un ex-flic devenu journaliste qui se lance dans le jeu du voleur de regards un peu malgré lui. Accompagné d'une femme au don original, il fera tout pour retrouver l'enfant.

    Déjà, dès qu'il y a des enfants en jeu, il faut savoir que j'accroche très vite mais si en plus on ajoute le machiavélisme de Fitzek, des personnages bien construits et un suspense bien dense, je suis intégralement conquise ! Alors que je n'avais pas ouvert/terminé un roman depuis des mois, celui-ci fut dévoré en moins d'une semaine et je me suis même surprise à passer une après-midi entière à le lire ! Quel plaisir retrouvé ! 

    Il est extrêmement rare, dans un roman de l'auteur, de comprendre qui est l'auteur des crimes et pourquoi, on ne se lasse pas de faire de multiples suppositions mais celles-ci tombent toujours à l'eau à un moment donné jusqu'à ce que, à la fin, l'auteur nous claque le criminel devant nos yeux stupéfaits ! Il m'a été de nombreuses fois impossible de poser le roman et plus d'une fois j'ai attendu la récréation pour pouvoir avancer de quelques pages malgré les corrections de cahiers qui m'attendaient ! 

    L'écriture de Fitzek est tellement entraînante, tellement scotchante qu'on se sent directement intégré à l'histoire, on ne suit pas les personnages de loin : nous sommes avec eux, on a peur, on cours, on cherche en même temps qu'eux ! C'est clairement un travail de génie !

    Si vous cherchez un thriller psychologique qui vous embarque et ne vous relâche qu'à la fin vous avez trouvé votre future lecture ! 


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  • Editions Retz - 143 pages - 9€ Stéphanie Roussel & Daniel Gaonac'h : L'apprentissage des langues

    << Les langues, on est doués ou pas ! >> , << Il suffit de regarder des films ou des séries en VO pour devenir bilingues >>, << Pour bien parler une autre langue, rien de mieux qu'un séjour linguistique >>. Autant de mythes - ou de réalités - qui alimentent les débats sur l'apprentissage des langues. 

    Les réforment se succèdent, laissant un gout amer d'échec : les Français peinent à apprendre une autre langue. Simple chauvinisme, mauvaises méthodes, faute de moyens ? 

    Et si on prenait le temps de la réflexion, d'interroger les idées reçues et d'étudier ce qui fonctionne vraiment ? 

    C'est à ce parcours que nous convient les auteurs, enseignants et chercheurs expérimentés. Dans cet ouvrage, chacun des neuf chapitres présente un mythe, une croyance ou une attente sociale, dresse le bilan des travaux scientifiques, décrit plusieurs études et expérimentations, et propose, en conclusion, des réponses aux questions que pose le mythe.

    Mon avis : 

    Les leçons de langue - anglais dans mon cas - ont toujours été un réel plaisir avec ma classe. C'est un moment d'apprentissage où les élèves participent, s'amusent à découvrir de nouvelles sonorités, de nouveaux mots grâce à des moyens ludiques : flashcards, vidéos, albums non didactisés... 

    Cependant, toujours en quête de perfectionnement (oui, avoir son métier comme passion est un plaisir mais aussi un challenge personnel haha!), je me suis penchée sur ce petit livre paru chez Retz pour avoir un retour réflexif sur ma pratique avec mes élèves et grand bien m'a pris !

    En effet, ce livre n'est en aucun cas un ouvrage purement didactique qui vous dira de faire-ci ou de faire-ça point. Non, il déconstruit les mythes connus de tous en citant des études scientifiques, en montrant ce qui a fonctionné ici ou là dans tel pays sans pour autant donner de << remède >> parfait et ce avec un style d'écriture tout à fait simple à comprendre et des explications claires : parfait à lire pendant les vacances !

    De fait, il laisse la place à la réflexion personnelle. Tout au long de ma lecture j'ai confronté mon expérience, ma manière de faire avec ce que je lisais et j'en suis ressortie la tête pleine de nouvelles envies, pleine d'idées à essayer pour aider les élèves timides, en difficultés ou même simplement pour que ceux aimant la langue puissent en profiter en classe en autonomie.  En effet, bébé prof que je suis, je n'ai pas encore ma classe  personnelle mais j'ai capturé mes idées pour les mettre en oeuvre dès que le jour d'avoir ma propre classe (le rêve !) arrivera ! 

    Mais concrètement, de quoi parlent les auteurs ? Au moyen d'études scientifiques, de retours historiques et socio-politiques, ils déconstruisent ou expliquent pourquoi tel ou tel mythe à la vie dure. Ils expliquent aussi pourquoi certains mythes ne le sont pas vraiment. Par exemple, pour ne seulement parler en détails que du premier chapitre - et pour vous laisser le plaisir de lire le reste avec curiosité ! - ils expliquent que le mythe qui est énormément rependu d'apprendre une langue dès le plus jeune âge n'est pas tout à fait utile. En effet, il y a effectivement un conditionnement à notre langue maternelle : petit à petit en grandissant on éduque notre cerveau à entendre les sons communs du français pour nous. Il est ensuite effectivement un peu plus compliqué d'apprendre ou simplement de discerner des sons nouveaux mais rien d'impossible ! De fait, les auteurs prouvent que parfois, l'apprentissage d'une langue à l'âge adulte est plus efficace car l'adulte a appris des méthodes d'apprentissage, sa motivation est plus élevée etc... Donc, oui, il est intéressant de faire des langues le plus tôt possible mais on peut nuancer ce propos et ne pas se stresser à faire écouter des milliers de dessins animés en anglais - ou toute autre langue - à son enfant, laissons le temps au temps. 

    Ce dont j'ai ressorti personnellement de ma lecture ? Créer un coin d'anglais (en classe avec une possibilité d'écoute tranquille pour s'habituer aux sonorités de la langue et dédramatiser la non-compréhension initiale, mettre en lecture des albums simples en anglais) ; valoriser la langue maternelle en faisant des parallèles entre celle-ci et la langue apprise (ce qui aide d'ailleurs les élèves à mieux appréhender leur langue maternelle par la même occasion !) etc etc.

    Si vous avez envie de mieux comprendre le fonctionnement de l'apprentissage des langues, si vous avez envie de déconstruire les mythes ou même de découvrir qu'ils sont fondés, ce livre est véritablement fait pour vous. Cependant, je le répète, ce n'est pas un ouvrage didactique qui donne des remèdes miracles ou une marche à suivre toute prête : c'est un ouvrage qui nourrit la réflexion sur ses pratiques personnelles. 


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  • Christine Beigel & Eric Gasté : Monsieur Le Loup L'élan vert éditions - 24 pages - 11,20€

    Cher monsieur le Loup, 

    Vous croyez me connaitre, mais c'est faux. Moi, par contre, je vous connais bien. Trop bien, même. La dernière fois qu'on vous a vu dans les bois, vous hurliez à vous en casser la voix :

    "Mais oùoùoùoùoù est le Petit Chaperon rououououx ?"

    Je ne suis pas là. Apprenez-le une bonne fois pour toutes ! 

    Signé Lou (la petite fille que vous observez depuis une semaine dans le but secret d'en faire votre goûter). 

    Mon avis : 

    J'ai acheté cet album lors du Salon du Livre Jeunesse de 2016 et, bien que je l'ai lu dans la foulée, je n'ai pas eu le temps de vous faire mon avis alors le voici enfin. 

    Je l'ai acheté dans une idée de, à terme, faire un rallye lecture autour des réécritures des contes si connus voire pour en faire un point de départ pour une séquence sur l'épistolaire mais aussi pour son grand humour. En effet, Lou, le petit chaperon rouge, se moque de ce pauvre loup vieillissant et plus si méchant. Il est devenu bigleux, il n'a plus de dents et ses déguisements sont franchement ratés, de quoi faire bien rire la petite fille mais aussi les lecteurs. 

    Lou n'est pas une vilaine petite fille, elle donne des conseils au Loup : il doit aller voir l'opticien, manger de la soupe et être moins méchant pour être moins seul dans la forêt. 

    Les illustrations d'Eric Gasté sont très colorées et amusantes : elles collent bien à l'ambiance de l'histoire. Elles font du loup un personnage extrêmement attachant et vraiment très mignon. On s'attache très vite à lui et c'est fort plaisant : j'apprécie les histoires où le loup n'est pas horrible. Il faut absolument en parler aux enfants pour qu'ils ne développent pas une peur du loup à cause de ce genre d'histoire : le loup est un animal comme un autre. 

    Lou, le petit chaperon rouge, n'est pas la pauvre petite fille sans défense que le conte nous présente. Ici c'est une enfant espiègle, pleine de vie qui ne se laisse pas faire sans aide de quiconque. Elle parle de son frère comme d'un petit cochon à engraisser qu'elle nourrit parfois, elle se décrit elle-même comme une petite peste au nez qui coule qui tire la langue aux grands mères... En bref, c'est une enfant comme une autre ! 

    L'humour de l'album réside dans le mariage des illustrations et du texte. En effet, le texte est déjà explicite mais les illustrations rajoutent de l'image à celui-ci pour faire naître encore plus le rire. Je ne l'ai pas encore lu en classe mais je suis sûre qu'il doit faire un carton plein ! 

    Comme je le disais plus haut, le format épistolaire peut servir de point d'entrée à une séquence complète autour de la lettre couplée avec un rallye lecture contes/réécriture pour faire écrire les élèves à un personnage de conte qu'ils choisiront eux-mêmes : cela peut être un super moment d'écriture puis de lecture en commun ! Je me garde l'idée sous le coude pour l'année prochaine selon mon niveau de classe ! 

    En bref, la lectrice et la maîtresse qui sont en moi sont ravies. Ce fut un moment de lecture fort plaisant où je n'ai cessé de sourire. A conseiller à tous ! 


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  • Editions Gautier-Languereau - 32 pages - 10,50€Emilie Chazerand & Gaëlle Souppart : Les papas de Violette

    "C'est une maladie d'avoir deux papas ?

    - N'importe quoi, dit Violette.

    Mes papas, ils s'occupent trop bien de moi. 

    Je les aime tous les deux, et puis c'est tout."

    Mon avis : 

    Joie, un album pour parler de l'homoparentalité, je suis bien contente de voir un album autour du sujet sortir car il faut parler de ce sujet avec les enfants pour ne pas créer des adultes intolérants ! 

    Ici, Les deux papas de Violette, est un petit album très coloré, qui tord le cou aux idées reçues d'une manière douce, sans jugement même si l'histoire commence sur la cruauté des enfants qui répètent ce qu'ils entendent à la maison. Ils se moquent de Violette parce qu'elle a deux papas, parce que pour eux c'est "une maladie". Des bêtises d'enfants en somme. Néanmoins, on s'en rend compte chaque jour encore de nos jours au 21ème siècle, beaucoup de personnes pense que "un garçon qui aime un autre garçon, c'est une maladie". En parlant du sujet avec les enfants le plus tôt possible, on déconstruit leurs représentations erronées autour du sujet et surtout on leur apprend les valeurs de l'Amour avec un A majuscule !

    Violette est une petite fille toute mignonne qui souffre à cause du jugement stupide des autres et, tout au long de l'album elle nous montre l'amour immense que lui portent ses deux papas. Elle montre qu'elle a une famille normale avec des papas qui s'occupent d'elle quand elle est malade, quand elle doit faire ses devoirs, quand elle fait des cauchemars... Tout ce qu'un papa et une maman feraient. 

    L'écriture douce et simple permet aux enfants de comprendre le livre par eux-même, de se faire leur propre avis sur le sujet, loin peut être de l'avis des parents. On lit le tout comme si nous lisions le journal intime de Violette ce qui fait que l'on s'identifie, qu'on s'attache à ce petit personnage touchant et, pour des enfants, je suis certaine que cela doit extrêmement bien fonctionner.

    Les illustrations, pleines de couleurs chatoyantes, de douceur donne envie de se plonger dans l'album, de s'en mettre plein les yeux. Cela rend l'album joyeux malgré le sujet qui peut être la proie de polémique. 

    En somme, j'applaudis des deux mains les auteures et les éditions Gautier-Languereau en n'espérant, un jour, ne plus avoir à le faire tant parler de ce sujet sera normal. 


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