• Des Ronds dans l'O éditions - 24 pages - 10€Juliette Parachini-Deny & Marjorie B?al : Mes deux papas

    Alors que deux papas aimeraient beaucoup avoir un enfant, ils découvrent par hasard un oeuf abandonné. La rencontre les rend très heureux. Ils décident de l'adopter. Petit à petit les oiseaux construisent leur vie à trois. Un jour l'oisillon entre à l'école. Ses copains lui demandent pourquoi il a deux papas ?

    Mon avis :
    Je m'intéresse beaucoup à la manière d'aborder les "sujets taboux" dans la littérature jeunesse et surtout les albums alors quand j'ai vu cet album à la bibliothèque, je n'ai pas hésité et j'en suis ravie.
     
    Je ne ferai pas de résumé, celui de la quatrième est suffisant pour comprendre la trame de l'histoire. J'ai beaucoup aimé cette petite histoire qui ne paye pas de mine. On y ressent beaucoup de tendresse et de douceur et c'est très agréable. Cependant j'ai quelques petits hics à vous faire part. En effet, je trouve que l'histoire est un peu trop lisse, il n'y a pas de vrai questionnement qui en ressort dans la tête de l'enfant-lecteur et je trouve cela dommage. C'est un bon livre d'introduction sur le sujet pour faire comprendre à l'enfant que toutes les familles sont différentes mais ont un point en commun : l'amour et c'est déjà une morale magnifique. Après il est vrai qu'en tant qu'adulte j'aurais aimé un peu plus d'accroche mais bon, il y a des extrapolations possibles à faire que je garde pour moi ne voulant pas animer de polémique !
     
    Les personnages sont très mignons bien que peu mémorables. Les deux papas sont adorables, la petite oiselle et son copain curieux aussi. Rien de bien nouveau sous le soleil. Cependant, je dois dire que j'ai été touchée par les planches où les deux papas s'occupent du petit oeuf abandonné, on ressent vraiment leur acharnement à lui donner le meilleur et c'est sublime !
     
    En ce qui concerne les illustrations, elles sont très jolies, très sobre avec juste ce qu'il faut de couleur pour sublimer l'histoire et attirer les enfants.
     
    Le style d'écriture de Juliette Parachini-Deny est lui aussi très sobre, elle va droit à l'essentiel en y ajoutant malgré tout une touche de poésie et de douceur non négligeable.
     
    En conclusion, un petit album qui ne paye pas de mine, tout mignon pour aborder en douceur le sujet avec un enfant mais qui m'aura quand même laissé sur ma faim.

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  • Isabelle Carrier : La petite casserole d'Anatole
     
    Bilboquet éditions - 40 pages - 13,50€

    Anatole traîne derrière lui une petite casserole, et au lieu de s'intéresser à ses qualités, les gens qui le croisent regardent surtout sa casserole... Sur le handicap et l'acceptation de la différence.

    Mon avis :
    J'ai eu envie de lire ce livre suite à un exposé auquel j'ai assisté lors d'un de mes cours de "Pratique de la classe de français" et j'ai profité de mon inscription à la bibliothèque municipale pour l'emprunter. Je suis ravie d'avoir découvert ce petit album avec lequel je vais me faire un plaisir de travailler, un bémol : je le veux dans ma collection d'album ! Un achat en perspective !

    Anatole est un petit garçon pas comme les autres à cause d'un accident de casserole. On ne sait pas comment, un jour, une casserole lui est tombé sur la tête et cela l'a changé totalement mais aussi cela a changé le regard des autres sur lui....

    Je m'intéresse beaucoup à l'approche des sujets dits "tabous" dans la littérature jeunesse alors quand j'ai entendu parler de ce petit album, il fallait à tous prix que je le lise et je ne le regrette pas ! Le handicap, mental ici, est traité d'une manière douce, tendre par l'auteur. Cela induit une lecture lente, posée pour bien comprendre les enjeux réels de l'album. En effet l'album permet de dédramatiser pour les enfants la différence des personnes qu'ils peuvent voir dans la rue parfois et cela leur fait comprendre qu'il ne faut pas se moquer. J'ai beaucoup aimé l'évolution d'Anatole face à son handicap, après une période de résignation dans laquelle il traine sa casserole - matérialisation de son handicap - il commence petit à petit à l'accepter et à grandir avec plus sereinement ce qui lui permet de s'affirmer et de ne plus subir le regard des autres. Le tout est matérialisé avec beaucoup de simplicité par Isabelle Carrier mais avec tant de beauté et de douceur qu'on ne peut qu'être touché !
     
    Les personnages sont très touchants, il n'y pas vraiment d'accusation par l'auteur des personnes qui refusent la différence (qui en ont peur surtout) et j'ai réellement apprécié cela ! L'album ne juge personne, il présente seulement avec tendresse une catégorie d'handicap et explique avec des mots simples aux enfants les tenants et les aboutissants d'une telle situation.
     
    Le style d'Isabelle Carrier est inimitable, je le reconnais en un clin d'oeil lors de mes passages en section jeunesse de la bibliothèque. Elle utilise beaucoup le blanc et use des couleurs avec parcimonie, toujours de manière très réfléchie pour accentuer telle ou telle chose ou personnage. Dans cet album, la casserole d'Anatole ainsi qu'Anatole (et la dame qui l'aidera dans son acceptation de soi) sont colorés contrairement aux autres personnages qui ne sont que blancs et gris avec un changement à la fin où tout devient coloré symbole du bonheur d'Anatole. Ainsi on comprend rapidement les sentiments du petit bonhomme si touchant et je suis certaine que c'est un album absolument passionnant à travailler avec une classe notamment durant une séquence sur le handicap et la différence par exemple. J'ai hâte de m'y atteler !
     
    En conclusion, un petit coup de coeur pour ce petit album que j'ai hâte de m'offrir pour pouvoir le décortiquer ! Je vais me pencher plus attentivement sur les livres de l'auteur et de cette petite maison d'édition en attendant !

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  • Seuil - 46 pages - 5,90€Alex Cousseau & Philippe-Henri Turin : Charles l'apprenti dragon T1 - A l'?cole des dragons

    Comme tous les dragons de son âge, Charles doit apprendre à voler et à cracher du feu. Mais comment faire avec de si grandes ailes et de si gros pieds ? C'est sûr, Charles est différent. Plutôt que de prendre son envol, il reste désespérément cloué au sol. Plutôt que de brûler son cahier, il le noircit avec des mots, et passe son temps à écrire des poésies bizarres. A l'école, les autres se moquent constamment de lui. Pourtant, il doit bien exister quelqu'un, ici ou là, capable d'aider Charles. De lui faire sortir le nez de son cahier, pour visiter le monde si vaste et rejoindre l'horizon si lointain...

    Un album tendre et rigolo, aux illustrations époustouflantes !

    Mon avis :
    J'ai acheté ce petit album suite à l'avis de Melisande du blog Accrocdeslivres qui a réussi (comme d'ab j'ai presque envie de dire) à me donner envie ! Vilaine vilaine ! Un conseil : n'ayez pas d'amis libraires, ils sont machiavéliques ! Trèves de plaisanteries, j'ai eu un énorme coup de coeur pour cet album et je vais me faire un plaisir de vous en parler !

    Charles est un petit dragon malheureux parce qu'il est différent des autres dragons avec ses grosses pattes et ses très grandes ailes alors il est rejeté par les autres d'autant plus qu'il écrit des poèmes ! Petit à petit, en gagnant confiance en lui, Charles va montrer aux autres dragons qu'il a beau être différent, il n'en ai pas moins un majestueux dragon !

    J'ai adoré cette petite histoire, on s'éprend vite de notre petit Charles qu'on a envie de consoler. Après, pour tout vous avouer, bien que l'histoire soit géniale, j'étais tellement captivée par les illustrations qu'elle est un peu passée au second plan et qu'il a fallu que je relise (avec délectation) l'album pour vous en parler. L'histoire est très tendre bien qu'elle parle de sujets difficiles comme la différence et le rejet. Cela permet d'aborder ces sujets plus facilement avec l'enfant s'il en est victime ou, au mieux, d'en parler pour qu'il n'entre pas dans la posture de victime de rejet/bourreau. Le tout fait comprendre que la différence est une force, qu'il ne faut pas la rejeter et c'est dit de si belle manière qu'on ne peut qu'apprécier ! On s'attache dès le début à Charles, quand on le voit sortir de son oeuf, et on se révolte du comportement des autres petits dragons. J'ai adoré le retournement de situation avec la petit mouche qui colle les pieds de Charles, petite mouche qu'on peut assimiler à une voix intérieure si on pousse un peu la lecture. La fin est absolument sublime ! Je souriais de tout le long comme une enfant devant son dessin animé préféré : la force des albums est là !
     
    Parlons plus en détails de Charles. C'est un petit dragon différent, qui aime les poèmes tristes et hait les fleurs dont il est allergique. Il est si mignon et si marrant à la fois qu'il est tout bonnement impossible de ne pas l'aimer ! Malgré les situations dures qu'il vit durant les leçons, il sait se relever et devenir qui il est vraiment : un magnifique dragon ! D'autres personnages sont présents dans le livre comme la maitresse, les parents de Charles et ses vilains camarades de classe, sans oublier la mouche si importante dans la trame de l'histoire ! Cependant, et bien qu'ils soient utiles, ils ne sont pas tellement mis en valeur tant l'attention est porté sur Charles. Ces personnages principaux donnent seulement de la puissance au personnage de notre petit dragon et j'avoue que c'est un petit peu dommage.
     
    En ce qui concerne l'écriture d'Alex Cousseau, elle est très douce et délicate. Facilement appréhendable parmi les premières lectures en solo des enfants. Les petits poèmes qui peuplent l'histoire, attribués à Charles bien sur, sont souvent drôles et apportent un petit plus. Mon préféré est celui où Charles dit qu'il ne "crache que de la poésie" qui est très touchant.

    Parlons de mon coup de coeur plus que gigantesque : les illustrations ! Elles sont tellement belles que c'est presque trop dur de dire autre chose que "waw" devant elles ! Elles sont pleines de couleurs et de petits détails parfaitement réalisés : en un mot on en reste bouche-bée ! Philippe-Henri Turin est un illustrateur de génie que je vais surveiller avec la plus grande attention !
     
    En conclusion, vous l'aurez compris, il FAUT sauter sur ce petit album, ce petit bijou ne serait-ce que pour vos enfants/cousins/etc... Vous ne serez pas déçus !

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  • K.G Campbell : Les affreux chandails de Lester Edition La Pastéque - 36 pages - 15€
     
    Personne ne sait trop de qui Cousine Clara est la cousine, alors elle vient s'installer avec la famille de Lester. Elle est petite et pleine de froufrous et ne quitte jamais son grand panier de tricot. Un matin elle annonce : je t'ai tricoté un chandail ! Et Lester se dit : comme c'est gentil. Jusqu'à ce qu'il le voit... Il est AFFREUX.
     
    Mon avis : 
    Tout d'abord, je tiens à remercier le site communautaire Libfly et la maison d'édition La Pastéque pour l'envoi de ce livre qui n'aura pas vraiment su me charmer malgré de belles illustrations.
     
    Lester est un petit garçon modèle, pointilleux, il travaille bien à l'école et est toujours parfaitement habillé. Seulement, quand Cousine Clara, cousine dont ne sait de qui réellement, vient vivre chez eux c'est le drame : elle lui tricote d'affreux chandails ! Comment Lester va-t-il réagir ? Osera-t-il lui dire ses véritables sentiments ?
     
    Quand j'ai demandé ce livre sur Libfly, je pensais que ce serait un livre très drôle et bourré de couleurs chatoyantes mais je me suis tompée sur ces deux points même si les illustrations restent très jolies. L'histoire est assez simple, fait sur un schéma cyclique (chandail - destruction - chandail - etc...) jusqu'à la chute très originale il faut l'avouer. Cependant, et bien que les chandails deviennent de plus en plus ... originaux, je me suis rapidement ennuyée. Lester reste passif, d'accord il les détruit de manière saugrenue mais j'aurai aimé qu'il se dépasse et qu'il aille clairement dire de vive voix à Cousine Clara que ses chandails ne lui plaisait pas pour montrer au lectorat enfant qu'il faut savoir dire, en y mettant les formes bien sur, ce que l'on pense aux gens. La fin est très originale mais aussi très mignonne ! Lester garde un des chandails pour une raison particulière, pour le cas où et on comprend que malgré tout Cousine Clara restera dans sa mémoire. Néanmoins la fin du côté de la Cousine Clara est étrange et m'a paru violente ! Quelle termine en disant "Je ne suis même pas certaine que nous soyons parents" m'a paru très dérangeant, je suis encore perplexe de ce côté là... J'ai beaucoup aimé la morale de l'histoire qui montre que ce qui ne plait pas aux uns peut plaire aux autres et qu'ils ne faut pas s'en moquer au contraire !
     
    Cependant, le personnage de Lester peut permettre aux enfants de s'identifier (on a tous connu des tenues horribles, merci papa merci maman n'est ce pas ?) à ce genre de situation mais si on le prend comme modèle, je doute que ça aille pour les vrais enfants. Ils ne faut pas qu'ils aient en tête de détuire leurs vêtements par exemple. Cela me fait rebondir sur ce que j'ai dit plus haut : il aurait fallu que Lester dise ses sentiments à Cousine Clara au lieu d'agir comme un fripon (même si on le comprend le pauvre !). Cousine Clara est un personnage saugrenu qui m'a rapidement agacé, on comprend vite qu'elle sait que ses chandails ne plaisent pas mais ça ne l'empêche pas de continuer ! C'est terriblement machiavélique ! En outre, on reste dans le cliché des vieilles tatas/cousines éloignées qui piquent ou sont aigries, c'est un peu facile.
     
    Venons en à ce qui m'a vraiment plu : les illustrations ! Comme je vous l'ai dit plus haut je pensais que l'album allait être plein de couleurs chatoyantes mais ce ne fut pas le cas. Pourtant je les ai totalement adoré ! Elles sont pleines de couleurs pastelles, pleine de douceur ... Magnifiques ! Elles ont un petit côté retro très agréable dû aux crayons de couleurs utilisés et aux traits fins de l'illustrateur.
     
    En fin de compte, un album qui n'aura pas su me plaire niveau histoire mais qui m'en a mis plein les mirettes niveau illustrations ! Je ne le conseille pas particulièrement mais il reste agréable à lire, à vous de voir. Je vous laisse les avis réjouis de différentes blogueuses pour que vous ayez des avis positifs pour vous faire un autre avis : Lesptitsmotsdits & Le cabas de Za.

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  • Amandine Dugon & Ingrid Chabbert : Boubouh !
    Edition D'Orbestier / Rêves bleus - 36 pages - 12€

    Au pays merveilleux des monstres naît Boubouh, un petit affreux pas comme les autres. Avec des parents champions du Pire Streumon, la coupe des monstres les plus terrifiants, il est prédestiné à suivre leurs traces. Mais Boubouh est horrifié par les enfants et a bien d'autres rêves en tête... Papy Glups, un vieux nounours à la retraite va l'aider à vaincre sa peur en l'entraînant à apprivoiser les enfants grâce aux lancés de chats, aux concours de rots et à bien d'autre joyeuses et instructives activités...
    A travers une histoire tendre et des illustrations pleines d'humour, cet album nous rappelle que l'habit ne fait pas toujours le monstre !
      
    Mon avis :
    J'ai découvert cette petite maison d'édition par hasard durant mes promenades sur le web en quête de découvertes et quand j'ai vu leur stand durant le Salon du Livre de Paris 2015, j'ai sauté de joie et j'y suis allée avec un grand sourire ! Je voulais soit Boubouh ! soit Jean-Pierre le poisson pané et je suis repartie avec Boubouh (même si je peux déjà vous dire que Jean-Pierre va bientôt arriver à la maison !). Les personnes du stand étaient super sympas et c'est vraiment génial quand il y a le feeling comme ça ! Bref, passons aux choses sérieuses !

    Boubouh est un petit monstre qui a sa vie déjà toute tracée : il devra être un méchant monstre, un effrayeur d'enfants ! Oui mais non ... Boubouh a peur des enfants ! Comment va-t-il faire, lui qui a pour parents deux monstres renommés et champions de la peur ? Arrivera-t-il à trouver sa voie ?

    L'histoire, ne nous le cachons pas, fait tout de suite penser à Monstres & Cie (et les personnes sur le stand ne l'ont pas caché, c'est ce qui a inspiré l'histoire de cet album) mais on se laisse rapidement prendre au jeu et on suit notre petit Boubouh tout touchant avec grand plaisir ! Elle est tout en simplicité, sans grand rebondissement mais on se laisse vite embarquer par l'histoire. Malgré mes 21 ans, je me suis retrouvée à rire devant les aventures saugrenues de Boubouh et si j'ai ri je n'imagine même pas ce que ça doit être pour les enfants (j'ai hâte d'avoir mes cobayes sous la main). La fin est peu surprenante mais elle est mignonne et, sauf pour le chat (je vous laisse découvrir le pourquoi du comment héhé), tout se termine bien.

    Boubouh est un petit monstre si touchant avec sa trogne poilue et ses grandes oreilles qu'on a envie qu'il réussisse tout ce qu'il entreprend ! Son ami le nounours à la retraite est tout aussi touchant et marrant. En somme, cette famille de monstres n'est pas si monstrueuse que ça, au contraire !

    Amandine Dugon & Ingrid Chabbert : Boubouh !

    L'écriture d'Ingrid Chabbert est simple pour coller au public visé mais cela ne l'empêche pas d'être pleine d'humour, touchante et parfois même pleine de tendresse ! Comme souvent dans les albums jeunesse, nous pouvons retrouver quelques petites morales à la fin de l'histoire et celles présentées ici m'ont beaucoup plu ! Nous retrouvons ici le "il ne faut pas se fier aux apparences" qu'il est toujours bon de rappeler aux enfants (et pas seulement...) mais j'y ai aussi trouvé une autre morale qui est encore plus intéressante ! En effet, cette histoire montre aux enfants qu'ils doivent être maître de leurs propres vies notamment en ce qui concerne leurs choix pour le futur et qu'il ne faut pas se laisser trop guider par les parents surtout s'ils ont des rêves à réaliser ! Bonnes morales si vous voulez mon avis !

    En ce qui concerne les illustrations d'Amandine Dugon, j'ai adoré ! J'ai littéralement flashé dessus ! Toutes ces couleurs et ce petit look rétro : comment ne pas aimer ? Le tout donne un mélange funky et original dont il ne faut pas se passer ! Les illustrations créent un univers tout bonnement génial, littéralement addictif ; en une phrase : j'en veux encore !

    En bref, un petit album à découvrir de toute urgence et une maison d'édition à suivre ! Attendez-vous à revoir leurs albums jeunesse dans le coin parce que quand j'adore je suis intarissable ! 

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  • Naïve édition - 32 pages - 14€Marie Zimmer & Le?la Brient : La bassine jardin de C?lestin
     
    Dans la bassine de Célestin, pousse un jardin merveilleux qui fait beaucoup d'envieux. Ce jardin peu ordinaire voyage partout sur Terre. Célestin l'écoute parler des endroits qu'il a aimés et des lieux saugrenus que son coeur a élus. 

    Un matin, Célestin trouve la bassine vide. Le jardin s'est volatilisé. Où a-t-il bien pu aller ?
     
    Mon avis :
    Je tiens d'abord à remercier la maison d'édition Naïve pour le début de ce partenariat entre mon blog et leur maison d'édition. Je m'intéresse de plus en plus aux albums jeunesses ainsi qu'aux livres purement jeunesses (future professeur des écoles que je suis) alors j'ai été ravie de découvrir ce petit album très charmant. 
     
    Nous découvrons donc le jardin enchanté qui a élu domicile dans la bassine du jardin de Célestin. Celui-ci lui raconte les endroits où son coeur l'a fait poussé jusqu'au jour où le jardin repart. 
     
    J'ai trouvé cette petit histoire toute mignonne, charmante. Le texte est simple pour une première lecture en solo et assez répétitif pour être lu à voix haute devant des auditeurs enfants : ils retiendront mieux l'histoire. Cependant, j'ai parfois trouvé les phrases un peu plates, il n'y a pas eu de petites étincelles en moi durant la lecture comme cela peut m'arriver parfois avec la lecture d'autres albums jeunesse. Mais il faut quand même avouer que le texte plaira forcément au public visé tant il est doux. J'ai aussi beaucoup aimé la morale de l'histoire qui veut que l'on se contente des petites choses de la vie, comme un beau jardin ou l'amour, c'est tout doux et je suis sure que les enfants y seront réceptifs. 
     
    Par contre, j'ai eu un véritable coup de coeur pour le travail de Leïla Brient, l'illustratrice ! Les illustrations sont douces avec de belles couleurs pastelles et elles occupent les doubles pages pour permettre aux enfants de bien voir. Il n'y a pas trop de détails qui détourneraient leur attention de l'histoire mais c'est fait de tel manière qu'on ne peut qu'être ébloui par ces illustrations ! 
     
    En conclusion, pas de coup de coeur pour moi cette fois-ci mais j'ai découvert une artiste-illustratrice que je vais suivre de très près ! Je vous le conseille si vous voulez un peu de douceur dans ce monde de brutes ! 
     
    Envie de voir quelques illustrations tirées du livre ? Je vous invite sur le blog de l'illustratrice.

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